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Lavement intestinal

Comment faire un lavement intestinal ?



Le lavement intestinal est une étape essentielle du jeûne, car il permet d’éliminer les toxines contenues dans notre tube digestif et d’éviter les nausées pendant le jeûne ou avant une mono diète (en particulier celle de raisin) .

Comment procéder pour faire un lavement intestinal dans les règles de l’art ?

Le matériel de base : un kit de lavement intestinal


Il faut d’abord vous procurer un kit de lavement ou bock à lavement. Cela s’achète sur internet ou en pharmacie. Il en existe deux modèles :

  • le kit de lavement en plastique souple (simple et bon marché )

Préférer les modèles en plastique souple, où il faut disposer d’une attache en hauteur pour pouvoir le suspendre. Les kits de lavement sont dans tous les cas bon marché (entre 7€ et 30 €) et à mon sens cela fait partie des indispensables à avoir chez soi dans le cadre de la prévention santé et des pratiques d’autonomie.


Que met-on dans le récipient à lavement ?


Pour faire une bonne purge intestinale, il faut de l’eau… mais pas n’importe quelle eau !

De l’eau filtrée

En effet, il ne s’agit pas d’utiliser de l’eau chlorée, nos muqueuses n’aiment pas du tout ça ! Donc l’idéal c’est d’utiliser de l’eau filtrée, par exemple avec un système de filtres à osmose inverse.

Par défaut, vous pouvez éventuellement utiliser un système type carafe filtrante lambda. Cependant l’inconvénient de ce type de filtre est qu’ils ne ciblent pas énormément de toxiques (par contre c’est OK pour le chlore) et que lorsqu’ils sont saturés de polluants, ils ne filtrent plus rien. Or on ne dispose d’aucun moyen pour savoir s’ils sont saturés ou pas. Ceux de confiance sont les filtres autonomes de type Berkey OU Doulton.

De l’eau bouillie puis tiédie...

Faites bouillir la quantité d’eau que vous souhaitez utiliser (entre 1 demi-litre et 2 litres) et laissez-la tiédir. Plongez votre doigt dans l’eau pour vérifier la température avant de démarrer le lavement. Soyez prudent (e), la muqueuse du rectum est fragile et sensible.

Vous ne devez utiliser ni eau froide (qui peut créer un choc thermique) ni eau trop chaude (qui peut vous brûler). Le fait de faire bouillir l’eau, en plus d’éliminer un grand nombre de germes, permet de se débarrasser du chlore par évaporation.

De la tisane, du jus, de l’argile…

Vous pouvez aussi faire une tisane de plantes qui amèneront leurs vertus. La tisane de camomille est un classique, elle est anti-inflammatoire et apaisante de toutes les muqueuses. Il en va de même avec la tisane de fleurs ou de racine de mauve ou de feuilles de plantain. J’insiste : rappelez-vous bien de faire tiédir la tisane avant de l’utiliser pour la douche intestinale.

Il est possible également de diluer du jus d’herbe : jus d’herbe de blé ou jus d’herbe d’orge, car la chlorophylle qu’ils contiennent sont des antiseptiques intestinaux.

Vous pouvez aussi ajouter 3 à 4 cuillerées à soupe d’argile blanche pour un litre d’eau. L’argile amènera ses propriétés antitoxiques, minéralisantes et cicatrisantes pour la muqueuse intestinale.

Il existe aussi une recette de lavement au café qui a une action détox et antalgique.

Enfin, vous pouvez aussi vous procurer des mélanges de plantes tout prêts à diluer dans les bocks à lavement (en boutique bio ou sur internet).


Comment s’installer pour un lavement ?


Vous devez poser ou accrocher le récipient en hauteur, au minimum à un mètre du sol, car l’eau va descendre grâce à la loi de la gravité. Veillez à ce que le bock soit bien fixé : il ne doit pas vous tomber dessus si vous bougez un peu lorsque vous pratiquez le lavement.

Vous pouvez vous installer au sol sur une serviette dans la pièce qui vous convient, mais vous ne devez pas être loin de toilettes. Vous pouvez également vous installer dans la douche ou la baignoire lorsque leurs dimensions le permettent.

Profitez des heures creuses pour être tranquille

Dans tous les cas, vous devez être au calme, pouvoir vous centrer sur vous et votre bien-être. Prendre le temps dont vous avez besoin. Vous ne devez pas démarrer un lavement dans la salle de bain à « l’heure de pointe », alors que toute la famille veut prendre sa douche ou se brosser les dents… Si besoin, enfermez-vous pour ne pas être dérangée et choisissez le moment « heure creuse ».

Créez une chaleur confortable

La pièce dans laquelle vous allez faire votre lavement doit être chauffée si c’est en hiver. Vous pouvez mettre de la musique douce… Aménagez ce moment afin qu’il soit confortable et le plus agréable possible.

Dans quelle position ?

Pour faire un bon lavement, choisissez la position qui vous convient le mieux ! Il y a plusieurs possibilités, vous pouvez :

  • Être allongée sur le dos, genoux relevés, plantes des pieds posées au sol,

  • Vous installez à quatre pattes, sur des serviettes, des coussins ou un tapis,

  • Vous mettre sur le côté gauche ou le côté droit.

Dans la position qui vous convient, détendez-vous puis introduisez doucement la canule qui a été graissée ou huilée au préalable. Vous pouvez le faire sur une expiration, car l’expire facilite la détente.

Puis ouvrez le petit robinet du kit de lavement et laissez couler l’eau tiède.

Pendant le lavement…

Si vous ressentez des spasmes ou des crampes intestinales, fermez le robinet ou pincez le tuyau pour que l’eau cesse de couler. Puis faites quelques respirations profondes, détendez-vous. Reprenez le lavement quand les spasmes sont passés. Et ainsi de suite jusqu’à vider le bock à lavement.

Prenez du temps pour le lavement. Plus les selles sont amollies et plus il sera efficace. L’idée n’est pas de vider le réservoir au plus vite. Cette pratique peut durer 20 minutes ou une demi-heure. Vous pouvez procéder par étapes, laisser entrer un peu d’eau, faire une pause, puis faire passer encore un peu d’eau, etc.

Une fois le bock à lavement vide, tentez de garder le liquide quelques minutes dans votre gros intestin (5 à 10 minutes), en pratiquant des respirations lentes et profondes.

Vous pouvez également poser une bouillotte sur le ventre, car la chaleur détend et masque les sensations désagréables en saturant les fibres nerveuses.

Vous pouvez également vous masser le ventre en douceur, dans le sens des aiguilles d’une montre.

Quand enfin vous n’y tenez plus, allez évacuer le liquide dans les toilettes. L’évacuation se fera en plusieurs fois. Donc ne vous éloignez pas trop des toilettes dans l’heure, voire les deux heures qui suivront cette douche intestinale.

Des phases intermédiaires…

Si le rectum ou l’intestin sont très encombrés (en cas de constipation par exemple), il se peut que vous ayez besoin d’évacuer les liquides avant d’avoir terminé le contenu du bock. Essayez autant que possible de conserver le lavement quelques minutes, cela permet d’amollir en partie les selles. Puis allez aux WC pour éliminer ce qui doit l’être. Mais si vous n’y tenez plus, faites une première évacuation, y compris si elle se produit peu de temps après avoir commencé le lavement.

Vous pouvez ensuite au choix reprendre le lavement pour finir le bock (et une fois passée la première évacuation ce sera plus facile) ou en rester là pour cette fois.


À quelle fréquence faire un lavement intestinal ?


Sur ce sujet, le débat est loin d’être clos. Il y a les anti-lavement (y compris dans les soins naturels) qui considèrent que cela déséquilibre la muqueuse intestinale et notamment que ça la distend, ce qui ralentirait le transit. Pour ceux-là, le lavement n’est jamais recommandé.

Et puis d’autres praticiens, partisans de la purge intestinale, qui considèrent que cela fait partie de l’hygiène intestinale de base et qu’il faut faire un lavement par semaine par exemple, ou des séries de lavements quotidiens par périodes.

Cela me semble trop. À mon sens, les lavements sont intéressants dans des contextes précis comme les protocoles de détox et les temps de jeûne. Ou lorsque l’on a un déséquilibre de santé qui concerne soit l’intestin soit les muqueuses de la sphère ORL. Je ne recommande jamais les lavements au quotidien car c’est une pratique qui sollicite la force vitale. Elle peut donc induire de la fatigue.

Une fois de plus, personne d’autre que vous-même n’est mieux placé pour estimer votre besoin. Cela passera par l’observation de vos ressentis.

Ou ne pas en faire ? Vous pouvez aussi ne pas du tout être attiré(e ) par cette pratique, voire même être répugné) ou anxieux(se). Dans ce cas ne vous forcez pas, ne vous contraignez jamais : il existe d’autres moyens de drainer l’intestin (notamment au sel, et l’on vous le met à votre disposition un peu plus loin ). Il y a d’ailleurs des contre-indications strictes et variées au lavement intestinal. Il est important d’en prendre connaissance avant de pratiquer.


Les contre-indications au lavement intestinal

La liste des contre-indications est longue et précise. Évitez les purges intestinales dans les cas suivants :

  • Hémorroïdes en phase aiguë,

  • Tumeurs (anus ou rectum),

  • Fissures et fistules anales,

  • Opération récente de l’intestin,

  • Diagnostic de maladie sur cette zone comme la recto-colite hémorragique par exemple,

  • Troubles cardiaques sévères,

  • Hypertension importante,

  • Tendance aux malaises vagaux,

  • Grossesse

  • Phobie en lien avec la sphère annale.

En conclusion : se respecter

Aucune technique de soin, aucune substance naturelle ou pas, aucun praticien de santé ne convient à tout le monde. Ceci puisque nous sommes uniques et nos besoins différents et varient également en fonction de nos phases de vie.


Ou -yoga-shank-prakshalana (nettoyage yogique à faire régulièrement – demi-saison ou avant jeûne ou mono diète)

Exercice yogique fondamental


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Bonne préparation de votre terrain !!!!

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